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jeudi 4 avril 2013

Bastia-Livourne & Pise

Après deux semaines de beau temps c'est la pluie qui nous accompagne jusqu'au port de Bastia où nous allons prendre le ferry pour Livourne (Italie).

Et malgré le mauvais temps (tout est relatif), au sommet du col de Teghime le spectacle est magnifique !
Le soleil perce entre les nuages et éclaire la mer, au loin on aperçoit l'île d'Elbe. 


A Bastia le ferry à du retard  à cause de la mer agitée, il faut dire qu'il y a pas mal de vent. Ca nous laisse le temps de prendre le petit dej' dans la voiture en attendant d'embarquer. Du coup nous n'avons pas le droit de sortir sur le pont contrairement à l'aller où nous avions passé une bonne partie du voyage dehors.

De Livourne nous partons vers la ville voisine de Pise en traversant d'abord toute la zone portuaire de Livourne. On se sent un peu perdus parmi tout ce trafic de camions mais on finit par trouver notre route ! A Pise un petit repérage au préalable (vive Google Maps) nous a permis d'éviter le parking payant et d'être relativement proches du centre touristique.

La voilà enfin cette fameuse tour qui penche ! C'est noir de monde tout autour, le contraste avec la Corse sauvage est énorme ... Je vous laisse deviner ce que l'on préfère !


Je vous fais grâce de la photo du touriste qui retient ou fait pencher la tour, j'ai trouvé grâce à qui elle ne tombe pas !




L'autre solution c'est le fisheye, et hop on la fait pencher dans l'autre sens !


Nous faisons un rapide tour dans les rues autour de la tour mais sans nous attarder, il y a vraiment trop de monde ici !


Puis nous reprenons la route vers La Spezia et les Cinque Terre. La Spezia n'est qu'à une heure d'autoroute mais ensuite c'est pour rejoindre le camping que j'ai repéré que ça se complique ... Nous sortons un peu trop tôt de l'autoroute et c'est par le bord de mer que nous nous dirigeons vers Levanto.

Au début les routes pittoresques c'est joli, mais au bout d'une heure ça devient lourd ... Et quand en plus la route en question se retrouve barrée suite à des glissements de terrain c'est par des "routes" secondaires qui ressemblent plus à des chemins 4x4 qu'il faut passer ! Le GPS n'y met pas du sien puisqu'il nous fait copieusement tourner en bourrique (toujours vérifier les paramètres de calcul de l'itinéraire).

Enfin au bout d'une bonne heure et demie de route (ça aurait pu être réglé en 20 minutes par l'autoroute arghhhhhhhh ...... ) nous arrivons au camping "Cinque Terre". Les tarifs comme partout ici sont assez élevés et nous partons sur un demi emplacement sur une zone en terrasses avec la voiture garée en contrebas. Plus de 30 € la nuit ça fait mal au c%$ !

Une bonne nuit de sommeil (après avoir fait taire les voisines italiennes, non ce n'est pas une légende) et c'est reparti pour la visite des 5 Terres.

vendredi 1 mars 2013

Saint-Florent, le Nebbio

Après un bon repas nous reprenons la route vers le nord de l'île puis nous bifurquons à l'est sur la route qui longe le désert des Agriates. La fatigue de la rando se fait sentir, une petite pause à l'ombre s'impose !

Dernière étape de notre trip en Corse : Saint-Florent. Nous retrouvons avec plaisir la mer pour une baignade rafraîchissante, la température est bien plus élevée ici qu'en montagne. Certains campings sont complets, notre choix se porte donc sur l'Aqua Dolce en bord de mer et aux portes du désert des Agriates. 

Le soir même nous explorons la ville de Saint-Florent, son port et ses petites ruelles.


Nous sommes également aux portes du Cap Corse qui sera la conclusion de notre trip.


Le lendemain nous explorons le Nebbio (arrière pays de Saint-Florent) et visitons plusieurs petits villages perchés sur les collines. D'abord Oletta et sa ville haute, ses ruelles à l'ombre et ses petits vieux très sympathiques qui engagent facilement la conversation !

Panorama d'Oletta sur le golfe de Saint-Florent



Les caveaux de famille sont omniprésents dans le paysage corse, parfois là où on ne les attend pas !


Détails à travers les rues d'Oletta


L'église San Michele de Murato aussi surnommée "la perle du Nebbio" est datée du 12ème siècle et tire ses couleurs particulières d'un mélange de calcaire et de serpentine qui composent ses murs.
Malheureusement pour nous elle était en rénovation, d'où les grilles et l'échafaudage disgracieux !



La montagne n'est jamais loin, le relief du Cap Corse culmine à plus de 1000 mètres d'altitude.


Quelques papillons dans les herbes sèches donnent forcément lieu à une petite séance de photo "macro" !


Nous continuons notre route vers Rapale, Pieve et ses menhirs, Santo-Pietro-di-Tienda, ...




Avant de rejoindre Saint-Florent, un dernier arrêt à l'ancien couvent Saint-François d'Oletta. Le lieu étant maintenant privé il n'y a pas grand chose à y voir, dommage !


Nous terminons cette belle journée assis sur la plage avec un beau coucher de soleil !



jeudi 28 février 2013

Corte, Vallée de la Restonica, rando et nuit en refuge sur le GR20

Nous partons de Prunete aux alentours de 13h pour une heure de route jusque Corte.
Une halte à l'office de tourisme (galère pour y accéder en pleine ville haute) quelques infos glanées et on reprend la route pour remonter les gorges de la Restonica jusqu'aux Bergeries de Grotelle.
Un conseil si vous voulez y monter : restez détendus ! 15 kilomètres de route étroite (circulation interdite aux camions, camping-car, ...) à partir du camping Tuani, très étroite même ! C'est très chaud par endroits pour se croiser (rentrez les rétros !) et bien souvent on ne voit pas grand chose à ce qui peut arriver en face. Une fois en haut on respire ... mais d'abord on paie 5 € de parking !

Il est 16h quand on part de la voiture mais ça va le faire, l'office de tourisme de Corte nous a dit qu'il fallait au moins 2h30 et le bureau du parc 4h0. Avec un bon rythme en 3 h 30 c'est réglé cette histoire ...
Sauf qu'une fois arrivés devant le panneau à la bergerie, il indique 5 h de marche ! 16h + 5h = 21h ... En pleine montagne bien sûr puisque notre objectif du jour est de dormir au refuge de Manganu sur le GR20.
Nous sommes un peu plus chargés que d'habitude (eau, nourriture, sacs de couchage, habits de rechange et veste) on sait que le rythme sera certainement un peu plus lent.

C'est donc plutôt tendus qu'on aborde cette marche ! On grimpe jusqu'à la bergerie de Melo puis au lac du même nom. Préférez l'itinéraire de droite quand vous montez, les cordes et échelles sur les dalles rocheuses vous éviteront des passages pénibles dans la caillasse (testé et approuvé !). On croise pas mal de monde qui redescend, surtout des familles par forcément équipées vu le terrain et le relief.


On continue vers le lac de Capitello en suivant le balisage jaune et là c'est un peu la chasse au trésor ou le jeu de piste c'est au choix ! Le balisage bien souvent se trouve sur le dessus des cailloux donc quand on est en dessous on ne le voit pas ... Malin non ? Ca grimpe bien et dans de la bonne caillasse, on apprécie les chaussures hautes qui maintiennent bien le pied.

En 1h30 nous atteignons le second lac entouré de falaises et de montagnes abruptes.



Mais ou est-ce qu'ils ont bien pu tracer un chemin ? La réponse se trouve un peu plus loin et plus haut dans une faille qui nous laisse songeurs. La ça devient de l'escalade dans un pierrier, attention à ceux qui sont en dessous les chutes de pierre sont fréquentes.


Le premier objectif est atteint en haut lorsque le balisage du GR apparaît. Depuis le Lac de Capitello nous n'avons vu personne, et ça va continuer comme ça jusqu'au refuge. Le GR est moins pentu mais ça grimpe encore, on a même droit à un passage sur une dalle rocheuse avec une corde. Le point le plus haut est là : la faille de Capitello ! La vue sur les deux lacs est superbe, de l'autre côté on aperçoit la mer au loin, bref c'est le pied.


Mais pas le temps de traîner on a un refuge à trouver ! La marche se fait difficile surtout dans les passages en descente pleins de cailloux, par moments on enclenche le mode "automatique" et on avance, un pied devant l'autre mais toujours à la recherche du balisage rouge et blanc. 

En approchant d'une première crête on espère voir le refuge de l'autre côté mais non, il va falloir encore marcher. Notre regard scrute le relief à la recherche de l'abri salvateur et au détour d'une autre crête il apparaît enfin. De là le moral est meilleur et la demi-heure qui reste pour rejoindre le refuge de Manganu est vite passée.



Une fois au refuge (réservation via internet sur l'iPhone, vive la technologie!) il est 20 h et nous sommes les derniers à arriver, les "vrais" qui repartent le lendemain très tôt sont déjà au lit ! On profite des derniers rayons du soleil pour manger dehors avant de prendre une douche froide bien sûr, pour l'eau chaude fallait arriver plus tôt !




Le dortoir est calme, tout comme la nuit sans ronfleurs ! Au réveil comme pour l'arrivée nous sommes dans les derniers mais notre objectif c'est simplement de rentrer à la voiture. Malgré tout on se retrouve dans le flux des randonneurs du GR20, étant moins chargés qu'eux on avance plus vite mais ils nous rattrapent lors des inévitables pauses photo ! On peut profiter du paysage sans stress contrairement au jour précédent.





On remonte tout ce que l'on a descendu le jour précédent jusqu'à arriver au dernier gros pierrier en haut duquel se trouve la faille de Capitello. En haut nous ne sommes pas les seuls à nous arrêter il y a du monde qui fait une première pause, leur chemin est encore long. D'ici la vue sur les lacs est magnifique, on prend le temps d'apprécier.





Nous quittons ensuite le balisage du GR pour suivre les traits jaunes jusqu'aux lacs de Capitello et de Melo et enfin de redescendre jusqu'au parking (via le sentier qui emprunte les échelles et les passages avec les cordes).

Il est midi quand on arrive à la voiture où une mauvaise surprise nous attend ... un deuxième ticket de parking à payer ! Ca ne fait pas 24h que nous sommes garés sur le parking mais il faut quand même payer pour deux journées complètes, c'est limite du racket ..

C'est pas tout ça mais on a faim ! Heureusement en redescendant les gorges de la Restonica l'auberge du même nom est toute prête à nous accueillir. Une bonne viande, des légumes, bref un délice et de quoi reprendre des forces après cette belle rando en montagne.

Repères altitude & infos sur la rando :

Bergeries de Grotelle : 1370 m
Lac de Melo : 1711 m
Lac de Capitello : 1930 m
Faille de Capitello : 2215 m
Refuge de Manganu : 1598 m

Distance : 7,6 km par trajet
804 m de dénivelé positif et 613 m de dénivelé négatif soit un dénivelé positif pour l'aller-retour de 1617m !
Tracé GPS de la rando / GPSies

mercredi 19 décembre 2012

Prunete

Interlude maritime dans cette exploration des montagnes corses avec un passage à Prunete chez nos amis Marie & Julien de la Prunete Wind School !



Départ de Zonza, passage par le col de Bavella puis descente le long de la Solenzara pour rejoindre la côte est de la Corse. La route devient ensuite plus rectiligne (ouf !) pour remonter vers Aleria et enfin Prunete.

Au programme : baignade, apéro, repas bien sympathique et une courte nuit de sommeil ! Le lendemain matin retour à la plage pour un tour de bouée tractée. Le but pour le pilote du bateau : nous faire tomber à la flotte ... et il a réussi !



En milieu de matinée départ pour Corte et changement de décor et d'activité pour une randonnée en montagne avec nuit en refuge !

mardi 18 décembre 2012

Bavella, Randos sur le GR20

L'heure est enfin venue de marcher sur le mythique GR20 qui traverse la Corse du Nord au Sud (ou du Sud au Nord suivant le point de départ !)

Avec un point de départ au col de Bavella (1218 m) nous partons pour une première rando assez courte de 8 kilomètres et 530 m de dénivelé positif qui va nous mener jusqu'au refuge de Paliri (1055 m).

La majeure partie du chemin est à couvert sous les pins et contrairement aux "vrais" randonneurs du GR, nous ne sommes que très peu chargés (un camelbak chacun). Cela nous permet un bon rythme et un plaisir maximal sur le sentier surtout quand il faut grimper dans la rocaille.


Arrivée au refuge, on admire la vue !


Certains passages dans la roche sont impressionnants, on se sent tout petits ! A travers les arbres on distingue la mer, souvent présente en toile de fond.




Une pause repas sur le bord du chemin avec les pieds au frais dans un torrent, c'est le top !



De retour au point de départ, le col de Bavella s'est transformé en attraction touristique ! Des voitures garées en vrac au bord de la route ou même sur la route, des bouchons, ... Bref un contraste étonnant avec le calme du matin à notre arrivée.

De plus, le parking sur lequel nous nous sommes garés s'avère payant une fois que les préposés au parking sont là (vers 10h en général. Heureusement il faut payer en entrant donc nous sortons tranquilles (astuce à retenir) !

La vue depuis le col de Bavella sur les aiguilles, faut avouer que c'est pas dégueu !


Retour au camping et baignade dans une piscine naturelle à 10/15 minutes de marche du camping (suivre les marques sur les arbres). L'eau était fraîche mais c'état vraiment agréable, et bien évidemment au calme.

Le lendemain matin, on prend les mêmes et on recommence ! A 9 heures le parking du col de Bavella est presque désert, seuls quelques randonneurs s'apprêtent comme nous à partir sur le GR20.

Nous changeons de direction et partons cette fois vers la "Punta di u Pargulu" en empruntant la variante alpine du GR20. Autant vous dire que ça grimpe sec ... Les bâtons de marche bien accrochés sur le sac à dos, l'ascension se fait en mode "singe" en utilisant autant les mains que les pieds !
Et dire que certains passent par là chargés de tout leur barda, ils sont dingues ! D'ailleurs nous ne tardons pas à en doubler ou à en croiser et ils s'étonnent de notre équipement / chargement light. Forcément nous le GR20 c'est en mode touriste qu'on le fait, et ça nous va très bien comme ça.

Une fois en haut, ça devient une habitude ... C'est encore superbe, grandiose, énorme ! On retrouve les grands espaces comme en Norvège, des paysages à perte de vue et d'un même point la montagne et la mer.



Le GR20 c'est des cailloux, des rochers et un peu de verdure ! Sur cette variante alpine on a même eu le droit à un passage en descente (et en montée au retour) le long d'une chaîne sur une dalle rocheuse bien lisse.



C'est sûr on reviendra dans le coin pour randonner un jour !

Et comme le jour précédent, c'est le bordel en revenant au parking. Finalement ça nous fait sourire de voir les gens descendre de voiture, faire 500 mètres sur le GR20, prendre une photo et repartir !

Chera, Forêt de l'Ospedale, Zonza

Changement de décor pour la suite du voyage : après la mer, place à la montagne !

Après un détour par le petit village de Chera et sa chapelle perdue dans le maquis nous prenons la route qui grimpe au dessus de Porto Vecchio en direction de Zonza.



Séance "macro" près d'un petit ruisseau autour duquel volent de nombreux papillons et libellules !



En cours de route nous nous arrêtons dans la forêt de l'Ospedale pour une première balade qui alterne passages dans la forêt et dans la rocaille. La vue sur le Golfe de Porto-Vecchio est splendide !


Le lac de l'Ospedale


 Comme souvent, l'arrivée dans une nouvelle ville ou village rime avec passage par l'office de tourisme afin de prendre des infos sur les randos à faire, les campings, les choses à voir, à visiter ...

L'église de Zonza : 



Et enfin le meilleur camping du trip, le "Bavella Vista" à Zonza avec une place immense, au calme, sanitaires grands, propres et un accueil très sympathique pour un tarif plus que raisonnable. Le grand-père corse un peu rude au premier abord à l'accueil nous a finalement bien fait rire. C'est surtout une véritable encyclopédie locale et quand il conseille une rando en nous disant qu'elle est bien alors on peut y aller les yeux fermés. Une bonne adresse à retenir !